De gros bisous à tous... Spécialement à Sara, Charles, Philippe et Alex qui me manquent et qui profiteraient de ce magnifique voyage. Dépaysant, pleins de déserts, de quelques petits filets d'eau, de sable, de vent, d'immenses montagnes..
Tout est grand, très grand. On voit loin, très loin.
Démesuré... Voilà...
mercredi 26 mars 2008
jeudi 20 mars 2008
À bientôt...
Je ne suis pas de nature ennuyeuse mais je suis tristounette aujourd'hui... Il me semble que c'est long deux semaines loin des enfants. M'enfin, une fois les deux pieds dans le winnie, je devrais m'en remettre et profiter à fond de ces longues vacances dont j'ai la chance de bénéficier.
Il ne me reste que quelques détails de dernières minutes: Remplir le frigo, embarquer l'ordi et les passeports ainsi que mon oreiller et ma douillette en plumes d'oies.
N'attendez pas de mes nouvelles... J'amène toujours le portable mais je ne suis jamais dans des endroits où je me peux me connecter. Le nomadisme et le camping dans les parcs ne permettent pas de rester branchée!!! Par contre, j'apprécie vraiment de pouvoir vider la carte mémoire de mon appareil photos en tout temps! Si je peux, je mettrai des photos seulement.
Les récits et les aventures viendront à mon retour!!!Bonne fonte des neiges...
Enfin, je l'espère!!!!
Il ne me reste que quelques détails de dernières minutes: Remplir le frigo, embarquer l'ordi et les passeports ainsi que mon oreiller et ma douillette en plumes d'oies.
N'attendez pas de mes nouvelles... J'amène toujours le portable mais je ne suis jamais dans des endroits où je me peux me connecter. Le nomadisme et le camping dans les parcs ne permettent pas de rester branchée!!! Par contre, j'apprécie vraiment de pouvoir vider la carte mémoire de mon appareil photos en tout temps! Si je peux, je mettrai des photos seulement.
Les récits et les aventures viendront à mon retour!!!Bonne fonte des neiges...
Enfin, je l'espère!!!!
mercredi 12 mars 2008
L'itinéraire est tracé...
Ça y'est... L'itinéraire est tracé. Il ne ressemble pas vraiment à nos premières ébauches. Mais ainsi sommes-nous, et il y a fort à parier qu'on nous suggérera certains endroits et que nous nous irons les découvrir avec plaisir.
Aucunes réservations de campings. Certe, nous avons une bonne idée des endroits où nous dormirons (villes, parcs) mais en vacances, nous oublions les carcans et l'encadrement. Nous laissons place aux changements et à l'exploration. Sur notre tracé, le nombre de jours à un endroit peu changer et des détours peuvent s'effectuer.
Il y a tout un changement au programme... Finalement, nous amenons la moto. C'est Pat qui est content. Mais bon, pour accéder au sommet de la montagne Sacré et se promener dans les environs de Santa Fe et de Taos, je crois que nous l'apprécierons vraiment en comparaison du winnie qui se transforme en tortue lorsque vient le temps de monter les montagnes. Nous devrons donc fréquenter un peu plus les vrais campings pour le laisser en sécurité lorsque nous partirons explorer en moto....
De toute façon, Pat rêve depuis sa tendre jeunesse de faire de la moto dans le désert et de sillonner la mythique route 66. Je pense que tout compte fait, il n'y aucunes bonnes raisons de ne pas l'amener.... C'est pas moi qui conduit et qui s'occupe de mettre l'engin sur la remorque alors, pourquoi pas?
J'ai donc sorti mes grandes jupes de mes bagages, rajouter plusieurs paires de jeans et mes 3 paires de bottines.... Et puis, je me connais... J'aurai tellement peur de rencontrer un serpent à sonnette que je vais m'habiller comme une ourse! Une amie me suggérai même les guêtres... Là, j'irai pas jusque là, quoique pour les randonnées pédestres ce serait l'idéal!
Suis-je normale? Il y a toujours un animal pour me stresser? Quand ce ne sont pas les ours, ce sont les requins... Et quand ce ne sont pas les requins, se sont les crotales, les tarentules et les scorpions!
J'ai vraiment hâte de partir. Je pense que nous serons vraiment dépaysé dans ce gigantesque Nouveau-Mexique: montagnes rocheuses, forêts alpines, lacs aux eaux cristallines, cavernes, plateaux, déserts de toutes les couleurs, villages autochtones vivant encore selon les coutumes ancestrales, pétroglyphes ainsi que des ruines d'anciens villages anazis et pueblos...
Aucunes réservations de campings. Certe, nous avons une bonne idée des endroits où nous dormirons (villes, parcs) mais en vacances, nous oublions les carcans et l'encadrement. Nous laissons place aux changements et à l'exploration. Sur notre tracé, le nombre de jours à un endroit peu changer et des détours peuvent s'effectuer.
Il y a tout un changement au programme... Finalement, nous amenons la moto. C'est Pat qui est content. Mais bon, pour accéder au sommet de la montagne Sacré et se promener dans les environs de Santa Fe et de Taos, je crois que nous l'apprécierons vraiment en comparaison du winnie qui se transforme en tortue lorsque vient le temps de monter les montagnes. Nous devrons donc fréquenter un peu plus les vrais campings pour le laisser en sécurité lorsque nous partirons explorer en moto....
De toute façon, Pat rêve depuis sa tendre jeunesse de faire de la moto dans le désert et de sillonner la mythique route 66. Je pense que tout compte fait, il n'y aucunes bonnes raisons de ne pas l'amener.... C'est pas moi qui conduit et qui s'occupe de mettre l'engin sur la remorque alors, pourquoi pas?
J'ai donc sorti mes grandes jupes de mes bagages, rajouter plusieurs paires de jeans et mes 3 paires de bottines.... Et puis, je me connais... J'aurai tellement peur de rencontrer un serpent à sonnette que je vais m'habiller comme une ourse! Une amie me suggérai même les guêtres... Là, j'irai pas jusque là, quoique pour les randonnées pédestres ce serait l'idéal!
Suis-je normale? Il y a toujours un animal pour me stresser? Quand ce ne sont pas les ours, ce sont les requins... Et quand ce ne sont pas les requins, se sont les crotales, les tarentules et les scorpions!
J'ai vraiment hâte de partir. Je pense que nous serons vraiment dépaysé dans ce gigantesque Nouveau-Mexique: montagnes rocheuses, forêts alpines, lacs aux eaux cristallines, cavernes, plateaux, déserts de toutes les couleurs, villages autochtones vivant encore selon les coutumes ancestrales, pétroglyphes ainsi que des ruines d'anciens villages anazis et pueblos...
mardi 4 mars 2008
Cozumel (vestiges Mayas)
Cozumel est la plus grande île du Mexique et elle est entourée d'un spectaculaire chapelet de récifs coralliens, un paradis que fréquentent des plongeurs venus de partout dans le monde. Lors d'une croisière que nous avons fait en 1999, nous avions le choix de faire escale à Playa del Carmen ou sur Cozumel. En préparant mon voyage, j'avais lu qu'il y avait là, des ruines Mayas. Pas les plus impressionnantes du Mexique mais, elles étaient facilement accessibles, notre horaire nous permettait de les visiter et j'en rêvais depuis longtemps. En débarquant sur l'île, nous avions loué un jeep. Notre véhicule de prédilection après la moto. En enlevant le toit, nous pouvons admirer facilement ce qui nous entoure et ça nous plait énormément.
Le soleil de Mai plombait sur nous, pauvres marmottes à peine sorties de l'hiver Québécois et la chaleur pénétrait nos poumons nous donnant l'impression de respirer des charbons ardents. La beauté de l'océan sans une vaguelette de la côte corallienne ne suffisait pas à nous faire oublier notre petite misère.
À une intersection, nous dûmes nous arrêter sur le bord de la route afin de vérifier le chemin à suivre pour nous rendre aux ruines Mayas. Nous regardions la carte et cuisions littéralement sous la chaleur accablante. Soudain, comme des vautours, Pat et moi nous nous jetâmes sur la seule et unique bouteille d'eau que nous avions amené et qui déjà, commençait à tiédir. Il l'attrappa en premier et frustrée, je commençai à crier des bêtises sur son égocentrisme. Il renchérit et je lui arrachai la bouteille des mains, avalant à grande gorgée et avec un plaisir manifeste, ce liquide si désaltérant.
Nous reprîmes la route et je crois que tranquillement, notre température corporelle s'est acclimatée. Nous arrêtâmes sur un petit site ou plusieurs Mexicains vendaient des articles artisanaux absolument fantastiques. J'achetai un magnifique hamac fait main pour une cinquantaine de dollars. Puis nous dinâmes sur le bord de la mer, à l'extérieur, sur la terrasse d'un sympathique petit resto. La fraicheur du vent, la cerveza et une petite saucette à la mer nous ravigora pour la suite de notre itinéraire. Nous voulions vraiment nous rendre au plus important site Maya de l'île: San Gervaso.
Dès l'an 300, l'île était occupée par une tribu maya. Elle devint par la suite un important port de commerce et un grand centre cérémoniel. Les femmes de la côte y venaient en pirogue pour y adorer Ixchel, la déesse de la Fécondité. Plus de 35 sites archéologiques sont disséminés dans l'île, mais seulement quelques unes sont mises à jour.
La plupart des vestiges sont de petits édifices carrés de faible hauteur. Depuis la quasi-destruction Del Sedral , San Gervaso est devenu le groupe de ruines le plus important de l'île. On y retrouve un groupe de petits sanctuaires et de temples érigés en l'honneur d'Ixchtel.
L'air était chargé d'une odeur de charbon chauffé, les gens allaient ça et là silencieux comme si malgré le temps écoulé l'endroit était encore sacré, rempli de ce caractère, ce sentiment qui transcende l'humain. Et ce, même si de gros arbres avaient poussé sur les édifices et que certaines parties s'étaient écroulées... De gros iguanes paressaient au soleil et ne clignaient même pas de l'oeil lorsque nous passions à leurs côtés.
Je n'ai qu'une envie maintenant, visité d'autres sites sacrés au Mexique, au Pérou et sous peu, au Nouveau-Mexique...
Le soleil de Mai plombait sur nous, pauvres marmottes à peine sorties de l'hiver Québécois et la chaleur pénétrait nos poumons nous donnant l'impression de respirer des charbons ardents. La beauté de l'océan sans une vaguelette de la côte corallienne ne suffisait pas à nous faire oublier notre petite misère.
À une intersection, nous dûmes nous arrêter sur le bord de la route afin de vérifier le chemin à suivre pour nous rendre aux ruines Mayas. Nous regardions la carte et cuisions littéralement sous la chaleur accablante. Soudain, comme des vautours, Pat et moi nous nous jetâmes sur la seule et unique bouteille d'eau que nous avions amené et qui déjà, commençait à tiédir. Il l'attrappa en premier et frustrée, je commençai à crier des bêtises sur son égocentrisme. Il renchérit et je lui arrachai la bouteille des mains, avalant à grande gorgée et avec un plaisir manifeste, ce liquide si désaltérant.
Nous reprîmes la route et je crois que tranquillement, notre température corporelle s'est acclimatée. Nous arrêtâmes sur un petit site ou plusieurs Mexicains vendaient des articles artisanaux absolument fantastiques. J'achetai un magnifique hamac fait main pour une cinquantaine de dollars. Puis nous dinâmes sur le bord de la mer, à l'extérieur, sur la terrasse d'un sympathique petit resto. La fraicheur du vent, la cerveza et une petite saucette à la mer nous ravigora pour la suite de notre itinéraire. Nous voulions vraiment nous rendre au plus important site Maya de l'île: San Gervaso.
Dès l'an 300, l'île était occupée par une tribu maya. Elle devint par la suite un important port de commerce et un grand centre cérémoniel. Les femmes de la côte y venaient en pirogue pour y adorer Ixchel, la déesse de la Fécondité. Plus de 35 sites archéologiques sont disséminés dans l'île, mais seulement quelques unes sont mises à jour.
La plupart des vestiges sont de petits édifices carrés de faible hauteur. Depuis la quasi-destruction Del Sedral , San Gervaso est devenu le groupe de ruines le plus important de l'île. On y retrouve un groupe de petits sanctuaires et de temples érigés en l'honneur d'Ixchtel.
L'air était chargé d'une odeur de charbon chauffé, les gens allaient ça et là silencieux comme si malgré le temps écoulé l'endroit était encore sacré, rempli de ce caractère, ce sentiment qui transcende l'humain. Et ce, même si de gros arbres avaient poussé sur les édifices et que certaines parties s'étaient écroulées... De gros iguanes paressaient au soleil et ne clignaient même pas de l'oeil lorsque nous passions à leurs côtés.
Je n'ai qu'une envie maintenant, visité d'autres sites sacrés au Mexique, au Pérou et sous peu, au Nouveau-Mexique...
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