vendredi 29 février 2008

Belles Caraïbes...

Saint-Martin

Les pitons et le volcan à Sainte-Lucie.. (Vous voyez le souffre qui sort de la terre?)





En 1995, Pat et moi avons eu la chance d'aller dans les Caraïbes pour une magnifique croisière. Charles avait un an. J'avais les coudes en sang (exzéma). Sûrement parce que je partais sans les enfants pour la première fois, que j'étais très nerveuse de prendre l'avion et complètement excitée de découvrir d'autres contrées que le Québec.



Nous ne nous sommes pas prélassés, loin de là. Chaque matin, nous étions les premiers à quitter le bateau pour découvrir les îles ( St-Thomas, St-Martin, Guadeloupe, Ste-Lucie et Tortola) et les derniers à rentrer le soir... Nous louions des jeeps, des voitures. Sur certaines îles, il fallait conduire à gauche et le volant était à gauche. Sur d'autres, le volant était à droite et il fallait conduire à gauche. Le mélange total. Mais que d'excitation.



Nous avons découvert de magnifiques plages désertes, laissé passer des animaux pendant de longues minutes sur des petites routes, vu des forêts tropicales, des plantations de cannes à sucre, des volcans, une mer d'un bleu absolument bleu (?? que dire de plus?). Nous avons visité quelques petits villages et mangé comme des rois lors de nos interminables soupers sur le bateau.



Chaque soir, nos compagnons de repas attendaient impatiemment que nous leur racontions nos aventures et péripéties du jour. Ce que nous faisions avec joie, parés de nos plus beaux atours.



Lors des voyages d'affaire, nous devons nous prêter au jeu de la haute société. S'habiller, se coiffer comme pour aller aux noces tous les jours. Autant, je suis du genre naturelle, aimant les choses simples, autant j'apprécie d'en mettre pour la galerie.



Pour les Caraïbes, la formule Croisière est très intéressante, Elle permet de visiter plusieurs îles... Cependant la vie sur le bateau, peut plus ou moins convenir. Pour ma part, j'ai le pied marin, le balancement du bateau ne m'a pas du tout dérangé. Au contraire, j'avais l'impression de perdre l'équilibre en descendant à terre (le mal de terre).



J'ai moins apprécié la petit cabine, le hublot fermé. L'impression de devoir toujours sortir de la dite cabine pour ne pas me sentir prise. Mais bon, ce fut un voyage magnifique et nous avons su en profiter au Max...



Anecdotes:



À Saint-Martin, nous nous sommes retrouvés sur une plage française. Les femmes n'avaient pas leurs hauts de bikinis. J'aurais bien voulu en faire autant mais ma culture, bien encrée en moi, m'en a empêché.. J'étais donc la seule, totalement vêtue de mon bikini!!!! Nous avons quand même joué dans de magnifiques vagues pendant des heures.. Une magnifique journée...



À Tortola, je lisais sur la plage pendant que Pat était parti faire du snorkeling. Je le vis revenir blanc comme un drap.. Il avait rencontré un requin.... Plus tard, nous vîmes une dame disparaitre dans un vague et réapparaitre les seins complètement à l'air! On s'est payé un bon fou rire lorsque nous avons constaté qu'elle se portait bien.



À Ste-Lucie, nous avons réussi à faire le tour de l'île dans un temps record car nous voulions absolument voir le volcan et les pitons. Je peux vous dire que ça s'appelle jouer avec le feu. Nous sommes revenus quelques minutes avant l'heure limite sur le bateau! Mais je peux vous assurer que ça valait la peine.

mercredi 27 février 2008

Paradis sur terre... Meat Cove!

Au bout d'un chemin de terre, longeant de si près les falaises, qu'un aigle royal a plané quelques temps à nos côtés, à l'extrémité nord de l'île du Cap breton, se trouve Meat Cove. Seul les plus téméraires, ceux qui veulent aller toujours plus loin s'y rendent. Le détour vaut vraiment la peine, je vous l'assure....

Là où le chemin de terre se termine, si situe un endroit pour camper, à flanc de falaise, entouré de magnifiques montagnes tombant dans la mer. Tout en bas, de petits bateaux de pêche multicolores lancent leurs filets et les pierres roulent sous le ressac des vagues dans un grondement sourd, incessant.

Devant nous, on peut imaginer Terre-Neuve, ses fjords et ses icebergs. On se sent loin, intouchable et c'est dans ces moments que je me sens le mieux. Je respire. Pourquoi? J'ai l'impression que tout ce qui me touche, me stresse, me hante, ne peut m'atteindre. Que le calme, l'immensité, le grondement et le moment présent.

samedi 23 février 2008

Les marées.. Légende Mikmaq


Il existe une légende Mikmaq sur l'origine des grandes marées de la Baie de Fundy. Glooscap le grand Dieu autochtone voulait prendre un bain dans la baie. Il ordonna au castor de construire un barrage à l'embouchure de la baie afin qu'il puisse s'y baigner. Le castor obéit mais la baleine n'était pas contente de voir que le flot des marées était interrompu.

La baleine exigea de savoir pourquoi. Glooscap pour ne pas la vexer, demanda au castor de démolir le barrage pour laisser les eaux circulées. Mais, la baleine impatiente, se mit à le défaire en agitant sa grande queue dans tout les sens.

Elle causa tant de déchainement, que l'eau continue encore son flux et reflux puissant depuis ce jour...

vendredi 22 février 2008

Oups.. On a enlevé le bouchon!





Enfin, je ne peux passer sous silence les extraordinaires marées de la baie de Fundy, reconnues comme étant les plus grandes du monde. Là ou nous étions, les marées varient de 38 pieds, à marée haute et à marée basse. C'est étonnant, incroyable, à voir absolument dans une vie. N'hésitez pas... Allez y jeter un oeil, quitte à rester sur le continent.

Pour rire, à marée basse, on disait que quelqu'un avait enlevé le bouchon du bain. L'impression que la mer s'était vidée était bien réelle et c'était à chaque fois très impressionnant. Des hommes laissaient leurs bateaux s'échouer afin de cueillir des algues. Je ne connais que le nom anglais des algues qu'ils ramassaient: des dulses. Une algue prisée mais vivant dans les zones rarement découvertes. Les enfant les aidèrent certains jours...

Observez sur la photo, les petits bateaux au loin, échoués. Et notez bien, que les deux photos ont été prises derrière la maison que nous louions.... C'est impressionnant, n'est-ce pas?

Escalader les rochers...


Que de temps passé à escalader les rochers, à déambuler prudemment pour explorer les côtes de la magnifique petite île de pêcheur, à vouloir aller toujours plus haute et toujours plus loin. Les enfants ont certainement acquis de grandes habilités physiques à s'y promener, à sauter et à grimper. Parfois nous y allions tous, et d'autres fois, Pat allait s'amuser avec les enfants pendant que je ramassais de sublîmes cailloux polis, sur des grèves renommées pour cacher des agathes...

Ne sachant pas ce qu'était une agathe, précisément, chaque caillou poli était pour moi un trésor qu'il soit vert, noir, rouge, orangé. Que de temps à chercher, sans rien penser... Le tour de notre spa extérieur en est d'ailleurs rempli.

N'y cherchez pas les attraits touristiques... Cherchez le calme, la nature, l'aventure et la découverte. Ainsi que la joie de profiter du temps présent, à chaque instant!


jeudi 21 février 2008

Un peu de géographie...

Nord-Est de l'Amérique du Nord
Canada, État-Unis



Grand-Manan, WHite Head et les îles environnante
Nouveau-Brunswick, Canada



mercredi 20 février 2008

Do you want to play with me?

Sara, de mes enfants, est celle qui crée le plus facilement de liens lors de nos voyages. Elle n'hésite pas à entrer en communication et elle a développé une technique d'approche implacable, lorsqu'elle était plus petite. Une technique douce et subtile, lui permettant de créer le contact et de savoir quelles langues parlent ceux qu'elle veut aborder. D'ailleurs, elle l'utilise encore aujourd'hui même si la barrière des langues représente moins un obstacle qu'avant.

Elle va tranquillement vers les gens, en jouant, sans vraiment créer de contact visuel mais en se rapprochant de plus en plus. Puis, son évaluation faite, elle entre en communication, quand ses proies ne l'ont pas déjà fait... Ses frères lui ont souvent demander de mettre sa technique en exécution étant trop gênés pour le faire eux-mêmes...

Ainsi, nous avons rencontré sur Grand-Manan une famille de Québécois qui le lendemain, était venue passer la journée à White Head avec nous, Sara les ayant invité. Les enfants se font beaucoup d'amis(es) partout où nous allons. Et de plus, cela a donné naissance à de délicieuses anecdotes comme celle que je veux vous raconter...

Un jour, à Sandy Beach (la plus belle plage de sable de White Head), Sara voulut entrer en contact avec un groupe d'enfants qui jouaient près de nous. Elle avait crée le contact visuel, s'était approchée assez pour jouer avec eux, mais ils ne pouvaient aller plus loin, ils ne se comprenaient pas...

Elle vint trouver son père, elle avait eu une idée géniale:

- Papa, viens avec moi voir les enfants là-bas. Ce sont des anglais et je veux leur parler. Tu te mettras derrière moi, tu parleras en anglais et moi je ferai semblant de prononcer avec ma bouche....

Quelle solution, trouvée par une petite fille de 5 ans, voulant combler ses lacunes en anglais!! Pat, ne pouvant refuser d'aider sa fille la suivit et lui servit d'interprète, une bonne partie de l'après-midi....

mardi 19 février 2008

Tant de splendeur...

Je regarde cette photo. Je l'observe attentivement et je me dis, que nous avons énormément de chances de pouvoir voyager et d'explorer des contrées si magnifiques. Ce n'est pas l'Europe et ses châteaux, ses vieilles constructions de pierres, ses musées. Mais c'est l'Amérique. Notre terre adoptive si vaste, magnifique, pleines de contrastes, peu peuplée.

Nous y parlons français, anglais, espagnol, innu. Nous sommes Autochtones, Québécois, Canadiens, Américains*, Mexicains etc... Des lacs, des rivières, des fleuves baignent notre territoire d'eau douce. Des montagnes immenses, des déserts arides, des plaines fertiles se côtoient, se succèdent...

J'ai envie de tout voir, même les coins les plus reculés, perdus... J'adore mes pérégrinations dans l'Est de l'Amérique, qui me font tant apprécier où je vis, ce que je vis.... Et jamais je ne me lasse de découvrir tant de splendeur!

* J'utilise le terme Américains car leurs pays se nomment les États-Unis d'Amérique. États-Uniens est terme qui se dit mal et que je trouve affreux. Et en aucun cas, ça ne signifie que je me sens moins Américaine qu'Eux... Nos anciens dirigeants auraient pu décidé d'appeler notre pays: Canada d'Amérique?

lundi 18 février 2008

Gardien des navires...


Gardien fidèle des navires
Criant régulièrement ses échos
Perçant les vapes blanches
De nuit, de jour
Pour guider les navires
Loin des îles
Perdues au milieu des brumes
Et de la baie aux grandes marées

Roupillon d'été...



Roupillon d'été

Sous la fraîcheur d'une magnifique fin de journée

Rempli de la quiétude de cet océan

Qui toujours monte et descend






Gribouillages...







D'un pittoresque si naturel...


Voici le petit traversier reliant Grand-Manan à White Head ainsi que le quai où il aborde.... Si pittoresque, d'un charme naturel non gâché par des installations touristiques. La réalité du quotidien y est omniprésente et les touristes si rares, que les habitants nous saluaient chaque fois qu'ils nous croisaient. Les habitants de cette île vivent en marge de leur époque. Là-bas, la surconsommation, le paraître et le superficiel n'ont pas atteint les gens, les communautés...

dimanche 17 février 2008

Brumes marines...

Brumes marines envoûtantes,
Brumes enveloppantes,
brumes pénétrantes,
Visions troubles, limitées, obsédantes...
Jeux d'enfants et caches-caches insouciantes..
Vin d'été, sérénité, idées errantes...
Hors du temps,
on en vient à t'aimer, à t'apprécier...

Artiste à l'oeuvre...

C'est moi la chanceuse qui lit, sur le bord de la mer...




Charles, l'artiste en herbe de la famille évasion, avait développé, l'été de ses 9 ans, un style assez particulier.... Je trouve que le relief et les couleurs sont vraiment bien rendus dans ces magnifiques oeuvres qui sont bien conservées dans un livre de voyage....

Les bernaches du Canada


White Head... Habitat naturel des bernaches du Canada...
Par Charles 2004 (9 ans)

jeudi 14 février 2008

La petite île aux grandes marées...

Sandy beach, White Head

White Head, petite île déserte ou presque, perdue au milieu des plus grandes marées du monde est une merveille inconnue, méconnue, ne pouvant plaire qu'à ceux qui peuvent s'arrêter, profiter, admirer, ramasser de magnifiques cailloux polis et laisser le temps passer sans paniquer...



Je suis stressée. Je sais. En fait, je réagis à mon environnement. Je suis une superSenser. Alors, en ce lieu serein, je devins calme, pleine de force tranquille... Je passai des heures et des heures à chercher des trésors, à lire sur la plage ou sur des rochers, à dessiner, à jouer avec les enfants, à escalader les rochers... Le fundy breeze, rafraîchisseur d'air exceptionnel me remplissait toute entière de bien-être...



Cette plage était au bout d'un chemin de terre se rendant au phare de l'île. Parfois, des habitants venaient s'y baigner. Mais sinon, la plupart du temps, nous y étions seuls, admirant inlassablement les tableaux différents que les grandes marées nous offraient.

mardi 12 février 2008

Viva la Florida!










C'est ce voyage qui m'a fait réaliser que la Floride, n'était pas du tout l'état urbanisé, touristique et quétaine dont la réputation avait précédé mes escapades. Les keys m'avait déjà charmées par leurs airs de Caraïbes et le nord maintenant par sa faune, sa flore et ses côtes désertes. Deux choses... Soit que j'ai la chance de me tenir éloignée de ces endroits ou que j'ai la vision brouillée par des lunettes roses bonbons qui me font voir la vie en couleur.

De toute façon, au départ, cela s'avérait un excellent compromis. Nerveuse de nature, je me voyais mal amener mes enfants à Cuba ou en République dominicaine. Les moustiques, l'eau, les maladies, autant d'occasions de me stresser et de gâcher mon voyage. Seule avec Pat, c'est notre santé que l'on risque mais avec nos enfants, c'est autre chose.

Donc, si vous n'êtes pas au courant, je me suis retrouvée avec une hépatite aigue de cause inconnue, il y quelques années, quelques mois après un voyage en République. Malade pendant des mois, jaune comme un citron, sans énergie, sans appétit et ne gardant qu'un minimum de nourriture pour rester chez moi et éviter de justesse l'hospitalisation.

Cette aventure m'a donné le goût de profiter de la vie mais aussi une certaine crainte des maladies tropicales. Quoique rien ne soit prouvé quant à la cause de l'hépatite que j'ai eue. Vous voyez, hier je suis tombée sur le Dr House et la jeune malade de l'épisode avait le foie amôché à cause d'un champignon. Ça m'a rappelé que les docs avaient soupçonné la présence de champignons dans le tapis que j'avais enlevé quelques semaines auparavant... Comme ils avaient soupçonné une tisane de thé du labrador et une baignade dans un lac pollué...

Bon, je m'en suis parfaitement sortie, je profite de la vie et je vais en Floride avec mes enfants au lieu d'aller à Cuba quand j'ai envie de soleil. Pour nous qui ne sommes pas du genre attractions, quel bonheur de découvrir une Floride sauvage, à la flore luxuriante, au plage déserte, à l'eau limpide et à la faune variée et abondante. Des endroits parfois aussi dépaysants que si nous étions en Afrique... (je n'exagère pas...)

Lors de notre visite du Nord de la Floride, nous étions partis début avril, seuls Pat et moi. Nous avions amené la moto et nous avons roulé chaque jour pour explorer la côte et les jolis villages environnants. Nous avons mangé du poisson et des fruits de mer à bas prix dans une cafétéria. Un vrai délice. Il ne faut pas oublié que la baie d'Appalichola est grouillante de vie et que c'est un paradis pour les pêcheurs...

Mais, il faut que je vous avoue que je voyais tellement de poissons sauter, de dauphins à proximité que j'avais une peur bleue de me baigner. Surtout que la propriétaire du camping m'avait dit, vous voyez tout ces dauphins? ET bien ici ma petite dame, devant, il y a autant de requins....

Ça m'a fait assez peur pour que je m'élance hors de l'océan à toute allure après avoir vu un miroitement près de moi. J'ai couru tellement vite, malgré la résistance de l'eau que je tombai littéralement par terre, face première en atteignant le rivage. Pourtant, j'étais sur une plage éloignée de l'embouchure de la rivière.. Au moins, Pat a pu rire de moi à son gré!


samedi 9 février 2008

Paradis sur terre... Baie de fundy


Caro et les enfants, Grand-manan


Le soleil au dessus de nos têtes perce la brume opaque et dense qui entoure l'île telle le voile d'une mariée. Ce phénomène s'est produit régulièrement lors des nombreuses semaines que nous avons passé au centre de la baie de Fundy. On en vient à l'aimer, à se sentir en sécurité. Si on ne croit pas aux monstres et qu'on a pas trop lu de bouquins de Stephen King, bien entendu.

White Head, petite île minuscule d'une centaines d'habitants, pour la plupart des pêcheurs, est située au milieu de la baie de Fundy, au Nouveau-Brunswick. Pour y accéder, il faut prendre un traversier et naviguer 1h30 sur la mer, puis rouler une trentaine de minutes sur l'île de Grand-manan et, enfin, reprendre un autre petit traversier pour une traversée de 30 minutes.

Là-bas, tous se saluent. La modernité n'a aucunes emprises sur ce bout du monde. Stress, boutiques, sports ne font pas partie de leur quotidien. Pas de restos, pas de pubs, qu'un seul et unique petit dépanneur. Les touristes se font très rares. Déjà, sur Grand-manan, ce n'est pas la foule. La photo a d'ailleurs été prise là.

Les plus hautes marées du monde vont et viennent et rythment les jours et les nuits. La brise fraîche remplie nos poumons de (presque) citadins, la brume nous enveloppe parfois durant quelques jours et lorsque le vent tourne, le soleil revient en force chasser les nuées vaporeuses aux odeurs salines.

vendredi 8 février 2008

Paradis sur terre... Tremblant



Il y a sur la terre des endroits extraordinaires, magnifiques, à couper le souffle... La nature à force de soleil, de pluies, de vents, de gels et de dégels contruit des petits coins de paradis pour ceux et celles qui sauront les trouver. On pourra les chercher à Tombouctou, aux îles fidgies, au Pérou ou encore en Norvège mais parfois, ils sont là... Très près. Si près, qu'on n'oserait imaginer pouvoir vivre un tel enchantement.


Cette photo a justement été prise au paradis. Pour s'y rendre, il faut d'abord marcher quelques kilomètres dans la forêt Laurentienne d'un pas joyeux, en bavardant et en rigolant. Ensuite, bifurquer sur la piste longeant le ruisseau et, remplis d'odeurs et du son du roulement de l'eau sur les rochers, contempler la chute qui dévale la montagne depuis le lac, situé en haut de la montagne. Enfin, se baigner et folâtrer dans des bassins d'eau si limpide, qu'elle ressemble d'avantage à un miroir et se réchauffer au soleil, sur les énormes rochers arrondis et lisses comme des dos de tortues. Ce n'est pas un endroit très fréquenté et l'espace d'un après-midi, d'un instant, on se croirait ailleurs...


Un indice? Cet Eden se trouve dans le parc du Mont-Tremblant.....




samedi 2 février 2008

Le voyage des 40 ans...

Big bend national park
Texas

White sands et la Sierra Blanca
Nouveau Mexique

Depuis quelques années déjà, nous prévoyons un voyage pour souligner nos 40 ans à Pat et moi, âges que nous atteindrons tous deux en 2008... Lui sous peu et moi sous la chaleur du mois d'août.

Notre itinéraire a dû changer au moins 5 fois, le temps disponible également. Au dernière nouvelle, nous partirons tous les deux ce printemps, pour deux semaines. Notre itinéraire serpentera sur la mythique route 66, parmis les magnifiques régions sauvages du Nouveau-Mexique, le long du Rio Grande pour ensuite se rendre tranquillement, jusqu'à la mer en traversant une partie du Texas!

Mon souhait? Partir assez tôt pour pouvoir skier sur la Sierra Blanca...