mardi 30 octobre 2007

Vive le gulf stream...

Nous voulions assez de chaleur pour passer nos journées dehors et profiter d'un peu de soleil avant les trop courtes journées du mois de novembre. Ils firent si bien leurs jobs, qu'une saucette dans la mer devint tentante. L'envie de s'y tremper les orteils et de s'y laisser bercer par les vagues (qui étaient redevenues à des dimensions raisonnables) nous envahit.

Quel ne fut notre surprise (une autre...) de voir à quel point elle était chaude. Eurêka.. le gulf stream* se rend jusqu'ici!! Rien à voir avec le Massachusset, le Maine, la Nouvelle-Écosse, le fleuve ou le golf du Saint-Laurent au Québec.. Pas de douleur aigüe irradiant des membres engloutis dans l'eau et remontant jusqu'au cerveau...

Pour ma part, je ne me suis pas baignée, j'ai marché les pieds dans l'eau et me suis faite arroser par plusieurs vagues... Depuis ma rencontre avec un poisson apeurant (au moins gros comme moi et possédant une face de bouledog et des dents pointues) en faisant du snorkeling au large des keys en Floride, je souffre de squalophopie. Je me suis donc renseignée un peu (à peine, je vous le jure) sur le sujet et j'ai entre autre appris que les requins pouvaient sentir une goutte de sang à des milles à la ronde. Comme j'étais menstruée, je me suis abstenue de baignade... Je jouerai dans les vagues à Noël, en Floride!


gulf stream: C'est un courant océanique (chaud) qui prend sa source entre la Floride et les bahamas et se dilue dans l'océan atlantique vers la longitude du Groënland. Il commence à s'éloigner de la côte vers Cape Hatteras laissant s'approcher le courant du labrador qui lui est glacial.









lundi 29 octobre 2007

What a beautiful morning....

De la plénitude de mon sommeil matinal, où les rêves semblent presque réels, j'entendis au loin la voix de Pat, qui m'interpellait..

-Chérie... (?)

J'émergai à peine des brumes de la nuit et je peinai à réagir... Cette voix faisait peut-être partie de mes songes?? J'entrouvis les yeux et m'aperçus que tout était noir... Oui, ce devait être un rêve...

- Chérie, viens-tu voir le soleil se lever?

Non, ce n'était pas un rêve... Je m'étirai, baillai, ouvrai les yeux, levai un peu les stores pour voir ce qui en était.. Et la lueur, à peine visible du soleil, au loin, commençant à éclairer l'océan me charma illico..

- Oui, mais à une condition... dis-je en continuant à m'étirer, malgré que je ne sois plus du tout fatiguée..

- Laquelle?

- c'est toi qui fais le café.....

Emmaillotée, fouettée par les arômes et le goût de mon café, j'ai attendu pendant près d'une heure avec Pat, sur la dune, que le soleil soit levé..

Quel magnifique Matin...



À la sortie du Winnie...

Une faible lueur de soleil à l'horizon

Tiens, tiens... il s'en vient


Et voilà...



Zoom....




samedi 27 octobre 2007

Les surfeurs....


Toute la nuit, le vent avait soufflé avec intensité. Tellement, que notre motorisé, pesant 10 500 livres, tremblait sous les bourrasques répétées de ce dieu en colère. Je plaignais ceux qui était dans leurs tentes car avec un vent pareil, j'aurais gagné la quiétude de ma voiture, c'est certain. Il y plusieurs années, alors que les enfants étaient petits, j'avais réveillé tout le monde en pleine nuit pour dormir en sécurité dans notre Safari. Pat pourtant moins nerveux que moi, ne s'était pas obstiné... Le vent m'insécurise lorsqu'il souffle trop fort!!

Attablés, devant nos premiers et indispensables cafés du matin, nous vîmes passer un surfeur sur la passerelle de bois, située tout juste à côté de notre emplacement. Ce n'était que le premier.... En effet, ils étaient des dizaines à s'amener, leurs planches sous le bras. Le vent était tombé mais les éléments devaient être assemblés pour leur fournir de belles vagues pour s'amuser.

En pyjama, un 2e café à la main, une doudou sur l'épaule, je me suis rendue sur la plage. Ils étaient nombreux à surfer sur les longues vagues, presque dignes d'Hawai... À perte de vue, je pouvais voir de petits points noirs dans l'océan.. Tous autant de passionnés, s'étant levés aux premières lueurs de l'aube pour venir profiter de ce cadeau....

Les enfants auraient trippé de les voir.. Surtout Sara qui rêve plus tard de surfer à Hawai!!!!!

vendredi 26 octobre 2007

La sorcière et le pêcheur...


Il avance tranquillement et laborieusement, sa canne et son coffre à pêche dans une main, son seau et son petit banc dans l'autre. Il arrête, regarde droit devant, cherche un souffle qui semble difficile à trouver. Il fixe son but, le haut de la dune, et fièrement, recommence son ascension. Il s'arrête de nouveau, bien droit, se concentrant pour laisser passer l'air puis, l'homme au motorisé jaune serin arrive pour lui offrir son aide:

- Hi, young man... Libérez-vous les mains, je vais porter vos bagages...
- Non merci.. ça va..
- Mais voyons, ça me fait plaisir..

Et gentiment, il insiste pour prendre sa charge. Reconnaissant, le pêcheur accepte mais il tient, à porter lui même, sa canne à pêche.. Probablement pour sauvegarder sa dignité, c'est un pêcheur, il ne faut pas l'oublier! Puis tranquillement, les deux hommes avancent sur la passerelle de bois menant à la plage.Le pêcheur veut pêcher. Même si la vieillesse et les problèmes respiratoires le ralentissent. Même si ça doit lui prendre dix fois plus du temps que dans sa jeunesse pour s'y rendre et même, s'il doit accepter qu'on porte son chargement...

Il reste debout sur le bord de l'océan des heures et des heures, remplissant sa chaudière de petits poissons luisants. Parfois, il va s'asseoir à côté de sa gentille sorcière (Elle a placé sur le tableau de bord de leur immense motorisé, des dizaines de citrouilles illuminées qui éclairent les nuits grâce au ronronnement de la génératrice), qui est venue le rejoindre et ensemble, ils regardent l'horizon...


Les chevaux sauvages

Lorsque l'on entend parler d'Assateague Island et de ses chevaux sauvages, on se croise les doigts très fort, en espérant que nous aurons la chance d'en admirer au moins un... On est bien décidé à partir à l'aventure, si nécessaire, afin de ramener un cliché d'une superbe bête!

Mais tel n'est pas le cas.. Des chevaux, il y en a beaucoup et on en voit régulièrement: Dès notre arrivée sur l'île, dans le marais sur le bord de la route, lors de promenades à pied, lors de déplacement en véhicules, près du camping, dans le camping... Des bruns, des blancs, des tachetés...

Il y a deux hardes sur l'île d'Assateague, une au Maryland et une autre en Virginie (l'île étant séparée entre les deux états). Au Maryland, on peut les voir aux abords de la route, dans les marais, sur la plage et enfin aux alentours des campings. Les ancêtres des chevaux sauvages d'Assateague étaient domestiqués et ils appartenaient à des propriétaires de plantations de la côte est vers les années 1700. Ils les laissèrent là, quand ils durent quitté. Ils sont un peu plus petits que les autres chevaux et ils se sont adaptés à leur environnement. Ils s'alimentent en broutant les herbes des marais et des dunes et ils s'abreuvent dans des étangs d'eau douce.

C'est le National park service qui s'occupe de la harde et qui veille à ce que personne ne les nourrisse ou ne les approche de trop près (Seuls les chevaux ont le droit de s'approcher de nous)!!!

Le matin de notre départ, au levé du soleil, en roulant vers le pont nous menant au continent, il y avait des chevaux partout. J'ai pu en compter 21 (en plus de 3 chevreuils)!


Voilà deux chevaux, qui dormaient en plein milieu du stationnement

Le brun se grattait sur l'arbre.. Tique? piqure?


Menoum..


Photo prise par Pat... Pas de commentaires!



Quand même hein?










jeudi 25 octobre 2007

De belles promenades...

Snowy egret...

Le soir qui tombe sur le marais...

La vie dans la forêt


Promenade dans les dunes..




Un chêne, très bien adapté.. Il a poussé sur le bord de la dune...



En contre-partie de l'interminable plage de sable, s'étendant sur des kilomètres du Maryland à la Virginie, se trouve sur le côté ouest de l'île un immense marais bordée de forêts denses et luxuriantes... Nous avons fait maintes promenades dans ces bois, à l'affut de présences animales et pour s'imprégner du calme ambiant. Nous n'hésitions pas à flâner dans les sentiers et Patrick quoique je lui dise, continuait à entrer dans les bois, impressionné par l'ambiance feutrée et les interminables chemins tracés par les animaux. Pour ma part, je restai sagement dans les allées dégagées, les pancartes indiquant la présence de tiques m'en dissuadant. De beaux trottoirs de bois s'éloignent dans les marais, nous faisant découvrir des hérons bleus, des grues d'amériques, des urubus à têtes noires, des chevaux et des cerfs.


Nous avons marché tout les jours, dans les bois, dans les dunes, sur la plage (les pieds dans l'eau), le matin et le soir sous la lueur de la lune. Je vous l'ai déjà dit: Marcher c'est bon pour la circulation, pour la digestion, la tension et bien sur, pour le couple. Pat a décrété que notre couple ne peut faire autrement que de bien se porter!




On en attendait pas tant!!!!

Octobre étant avancé, habituée à l'air frais de l'océan atlantique (un peu plus au nord), j'avais pris soin d'amener une multitude de gilets chauds, de jeans, de bas de laine et je m'étais assurée de la présence de ma tuque dans le motorisé (Quoi de pire que d'avoir les oreilles gelées sur le bord de la mer??). Nous ne voulions pas descendre trop au Sud ( dans les Carolines par exemple) mais j'espérais du temps clément juste assez doux me permettant de passer mes journées dehors et propice à quelques balades à moto.

Quel bonheur de constater que les arbres sont encore vêtus de leurs feuillages et qu'ils n'ont pas encore pris leurs teintes automnales... Quel fumet pour le nez que de sentir les effluves du vent chaud, chargées de sel... Quel dépaysement que de voir ces magnifiques forêts de pins luxuriantes... C'est l'été, pas l'été indien aux odeurs de terres et de feuilles humides que nous connaissons au Québec... Tout simplement l'été qui, ici n'est pas terminée. Ça se sent, ça se voit, ça se vit... La preuve: les belles fleurs que j'ai photographié!!

En traversant le pont qui enjambe la baie pour se rendre sur l'île, trois chevaux attirent déjà notre regard sur le bord du marais. Les emplacements de camping sont distancés, sur la bande de sable. En arrivant en haut de la dune, pour admirer la plage et la mer, des dauphins nous acceuillent gaiement en batifolant dans les vagues droit devant nous..

Y'a pas à dire... Ça promet!!!!!!

















samedi 13 octobre 2007

Rouler...

Garé, sur la halte routière



Le paisible lac au saumon




En roulant, on s'occupe



Le 7 octobre

Hier, après un délicieux souper au restaurant le Héron de Carleton (un des seuls d'ouvert), nous fîmes nos adieux à nos amis et partîmes à la recherche d'une halte routière ou d'un parc municipal, où passer la nuit.

Nous avions toujours l'envie d'aller un peu plus loin alors Pat profitant du calme de la route, décida de rouler quelques heures. Les enfants étaient tranquilles et s'occupaient à lire, à dessiner et même à faire leurs devoirs... Que faire de mieux finalement?

Nous avons roulé jusqu'à une halte municipale juste après Amqui dans la vallée de la Matapédia. Quelle ne fut notre surprise de découvrir un véritable paradis ce matin. Un magnifique lac sur les rives duquel j'ai marché, profitant du silence et de la paisibilité du moment. Nous avons pris le temps de boire notre café car après tout, pour nous, la route fait parti du voyage. Cela nous permet de découvrir nombres d'endroits extraordinaires. Encore faut-il, en profiter... Et, c'est ce que nous faisons chaque fois que nous en avons l'occasion!

Dans cet état d'esprit, j'ai admiré toute la journée les rives du fleuve Saint-Laurent. Ses reflets changeants, les jolies maisons québécoises, les villages sympathiques et les montagnes impressionnantes de la rive nord. Que c'est beau le Québec... L'Amérique.... J'adore nos virées, même si elles sont parfois trop courtes!

Le festival de la virée, carleton

Le 6 octobre

Départ de Bonaventure pour se rendre vers Carleton. Des activités, des spectacles sont au programme dans le cadre du festival de la virée. Nos amis nous rejoindront mais Vincent nous accompagne.

Expositions, musique celtique, combats médievaux et tir à l'arc ( voilà qui plait à mes enfants), soleil et bonne humeur.... Nous étions sensés monter le Mont Saint-Joseph mais malgré que nous ayions dormis des heures et des heures les dernières nuits, nous sommes relaxes, sans aucune motivation pour une randonnée. Et puis, d'admirer la superbe montagne et la mer nous suffit. Les enfants sont heureux, c'est tout ce qui compte...

Un chemin hasardeux...

Je vous l'avais dit qu'ils se baigneraient...

Non, il n'est pas tombé dans la rivière!


Les meilleurs hamburgers de l'été


Le 6 octobre (la suite)

Pour se rendre à leur terrain, il fallait emprunter un chemin forestier... Jusque là, ça allait! La région n'est pas très montagneuse et le chemin est somme toute en très bon état. Quelle ne fut notre surprise de voir que nous devions continuer sur un étroit chemin, serpentant à travers la forêt, pourvu de deux ornières et agrémenté d'arbustes et d'herbes en son centre. Pat et moi, stigmatisés par nos aventures au tennessee et aux îles de la Madeleine, hésitions à nous y hasarder.

Nous avons marché le chemin au complet, laissant le motorisé à la croisée du chemin forestier, en évaluant sérieusement la situation. Les ornières étaient solides, bien tapées... Le centre par trop surélevé. Mais... une pente raide nous donnait des sueurs froides! Après maintes hésitations, nous nous sommes dit que c'était l'occasion ou jamais de voir ce que notre éléganza '26 pieds avait dans le ventre. Nous n'étions pas seuls, nos compagnons avaient un 4X4, c'était le temps ou jamais d'évaluer ses capacités...

Nous y rendre fut un jeu d'enfant... Nous savions par contre que la remontée serait plus hasardeuse mais ce n'était pas le temps d'y penser!

C'est un superbe endroit, à l'embouchure de la rivière Bonaventure ou nous avions l'impression d'êtres seuls au monde. Les enfants se sont baignés, ils ont joué à tarzan durant des heures. Nous avons fait un beau feu sur lequel nous avons cuit nos hamburgers. Nos hôtes Yves et Denise sont très gentils.

Vers 21h, épuisés, ça faisait quand même un gros onze heures que nous étions réveillés, nous avons décidé de passer la nuit là, et d'aller nous coucher!




Du temps avec nos amis....


Le 6 octobre

Nous avons rejoint la famille que nous connaissons à l'église du village acadien de Bonaventure... Nous pensions amener les amis des enfants avec nous sur le bord de la mer, ou encore y passer une ou deux heures mais finalement, nous avons soupé et passé une grande partie de la soirée avec eux puis, nous avons dormi sur leur terrain...

Les enfants ont passé la fin de la soirée, couchés, emmaillotés dans de chaudes couvertures sur le trempoline à admirer les étoiles.. C'est qu'il y en a des étoiles en Gaspésie. Rien à voir avec notre ciel fade du sud de la province. Certains ont vu des étoiles filantes qui sont disparues soudainement et des satellites, d'autres ont même vu des ovnis ( ça c'est un de mes enfants..;-)) se rencontrer et disparaître tout d'un coup!!

Nous avons dormi comme des bûches... Vincent et Éloïse, excités, attendaient que mes marmottes émergent du sommeil dans lequel ils se prélassaient. Ils rôdaient autour du motorisé, impatients... À leur réveil, les enfants furent invités à aller manger de délicieuses crêpes faites par Éloîse. Pour notre part, Pat et moi, sommes restés peinards dans le motorisé à siroter notre café...

Puis nous avons fait une belle promenade sur la rive de la rivière Bonaventure car elle coule juste derrière chez eux. Enfin, nous sommes partis vers leurs terrains situé sur les rives de la rivière Hall.... (à suivre)


vendredi 12 octobre 2007

Admirer les montagnes et... l'océan

En roulant vers le parc de la Gaspésie

Ballade à flanc de falaises


C'est le temps de s'amuser

Sur le bord de la mer
Le 5 octobre

Finalement, j'aurais dû écouter mon intuition qui me disait de prendre la vallée de la Matapédia et d'aller grimper le Mont Saint-Joseph à Carleton, plutôt que de nous diriger vers le Parc de la Gaspésie. Notre but, notre désir était de monter le Mont Albert (à ajouter au Mont Jacques Cartier dont nous avons atteint le sommet en juillet 2006). Cependant, une nuit trop courte et une interdiction formelle d'entrer dans le parc avec nos chiens nous ont fait continuer notre chemin.

Il faut avouer que le parc était magnifique, paré de ses couleurs automnales. Les immenses montagnes aux paroies abruptes étaient teintées de jaune doré, telle la lune la nuit passée. La rivière Saint-Anne cascadait joyeusement le long de la route passablement amochée et en réparation à divers endroits.
Nous sommes arrêtés à Caplan sur les rives de la baie des chaleurs, à flanc de falaises. Nous avons diné, bu quelques verres de vin pendant que les enfants jouaient au football, pratiquant diverses feintes et manoeuvres ainsi que leurs tolérances les uns envers les autres.

Le soleil est au rendez-vous, l'océan miroite et une petite brume embrouille le large. Les chiens heureux de nous accompagner acceptent leurs laisses sans lutter, résignés à ce sort en échange de notre compagnie.

Jeux, rires, complicités et chicanes fraternelles (comme le lancer des tomates cerises par exemple), impatience paternelle (ho, à peine) et je m'en foutisme maternelle (juste assez pour ne stresser avec leurs petits anicroches) sont de mises bien entendu.. Peut-il en être autrement?

mercredi 10 octobre 2007

Un si beau croissant de lune...

Jeudi, le 4 octobre

Un croissant de lune doré, juste à notre gauche, éclaire suffisamment pour nous laisser deviner là, où se trouve le fleuve Saint-Laurent. Ce majestueux cours d'eau, splendide, immense et si plein de vie. Au tournant de la route, au sommet d'une côte, ils nous apparaissent, nous accompagnent, guidant nos pas vers la Gaspésie. Rod Stewart, Norah-Johns, Stabilo sont nos compagnons de voyage et leurs voix familières nous remplissent de joie et de bien-être.

Le nord-est est notre destination car là se trouve pour les jours à venir le soleil ainsi que l'âme soeur de Sara. L'an dernier, lors de nos vacances d'été, elle a rencontré un ami, Vincent. Force est d'admettre qu'un aimant les attire, qu'un fil les uni. Ces deux enfants font tout pour se revoir et gardent le contact qu'importe le temps, la distance.

Pat et Phil auraient bien aimé prendre la route des USA. Aller prendre un peu de soleil et sentir l'air marin de Cape Cod au Masachussett. Quant-à moi, j'avais repoussé toute l'été la demande de Sara pour aller en Gaspésie. Le temps est venu et je n'aurais changé de destination que si elle, en avait décidé ainsi....