mardi 4 mars 2008

Cozumel (vestiges Mayas)

Cozumel est la plus grande île du Mexique et elle est entourée d'un spectaculaire chapelet de récifs coralliens, un paradis que fréquentent des plongeurs venus de partout dans le monde. Lors d'une croisière que nous avons fait en 1999, nous avions le choix de faire escale à Playa del Carmen ou sur Cozumel. En préparant mon voyage, j'avais lu qu'il y avait là, des ruines Mayas. Pas les plus impressionnantes du Mexique mais, elles étaient facilement accessibles, notre horaire nous permettait de les visiter et j'en rêvais depuis longtemps. En débarquant sur l'île, nous avions loué un jeep. Notre véhicule de prédilection après la moto. En enlevant le toit, nous pouvons admirer facilement ce qui nous entoure et ça nous plait énormément.

Le soleil de Mai plombait sur nous, pauvres marmottes à peine sorties de l'hiver Québécois et la chaleur pénétrait nos poumons nous donnant l'impression de respirer des charbons ardents. La beauté de l'océan sans une vaguelette de la côte corallienne ne suffisait pas à nous faire oublier notre petite misère.

À une intersection, nous dûmes nous arrêter sur le bord de la route afin de vérifier le chemin à suivre pour nous rendre aux ruines Mayas. Nous regardions la carte et cuisions littéralement sous la chaleur accablante. Soudain, comme des vautours, Pat et moi nous nous jetâmes sur la seule et unique bouteille d'eau que nous avions amené et qui déjà, commençait à tiédir. Il l'attrappa en premier et frustrée, je commençai à crier des bêtises sur son égocentrisme. Il renchérit et je lui arrachai la bouteille des mains, avalant à grande gorgée et avec un plaisir manifeste, ce liquide si désaltérant.

Nous reprîmes la route et je crois que tranquillement, notre température corporelle s'est acclimatée. Nous arrêtâmes sur un petit site ou plusieurs Mexicains vendaient des articles artisanaux absolument fantastiques. J'achetai un magnifique hamac fait main pour une cinquantaine de dollars. Puis nous dinâmes sur le bord de la mer, à l'extérieur, sur la terrasse d'un sympathique petit resto. La fraicheur du vent, la cerveza et une petite saucette à la mer nous ravigora pour la suite de notre itinéraire. Nous voulions vraiment nous rendre au plus important site Maya de l'île: San Gervaso.

Dès l'an 300, l'île était occupée par une tribu maya. Elle devint par la suite un important port de commerce et un grand centre cérémoniel. Les femmes de la côte y venaient en pirogue pour y adorer Ixchel, la déesse de la Fécondité. Plus de 35 sites archéologiques sont disséminés dans l'île, mais seulement quelques unes sont mises à jour.

La plupart des vestiges sont de petits édifices carrés de faible hauteur. Depuis la quasi-destruction Del Sedral , San Gervaso est devenu le groupe de ruines le plus important de l'île. On y retrouve un groupe de petits sanctuaires et de temples érigés en l'honneur d'Ixchtel.

L'air était chargé d'une odeur de charbon chauffé, les gens allaient ça et là silencieux comme si malgré le temps écoulé l'endroit était encore sacré, rempli de ce caractère, ce sentiment qui transcende l'humain. Et ce, même si de gros arbres avaient poussé sur les édifices et que certaines parties s'étaient écroulées... De gros iguanes paressaient au soleil et ne clignaient même pas de l'oeil lorsque nous passions à leurs côtés.

Je n'ai qu'une envie maintenant, visité d'autres sites sacrés au Mexique, au Pérou et sous peu, au Nouveau-Mexique...

3 commentaires:

gaétan a dit…

La lecture de ce voyage au Mexique me permet de croire qu'un jour toute cette neige d'ici va fondre ;-)

Caro et cie a dit…

Penses-tu que ce soit possible? ;-)

gaétan a dit…

Comme on dit par chez nous: avec du temps pis d'la patience oui....