Les premiers jours, j'avais toujours l'impression de marcher sur des oeufs... Je voulais plaire à la famille mais en même temps, habituée de vivre notre vie à notre façon, j'avais peine à gérer les compromis.
Pas que je ne veuille pas en faire. Sauf que j'avais l'impression que le bonheur de tous dépendait de moi et pendant ce temps je stressai sans arrêt par rapport à nos choix, à nos activités etc... Un matin, assise avec ma belle-soeur, j'ai réalisé que j'aurais beau dire, faire ou proposer, rien ne changerait. Ça ne m'appartenait pas... Le stress est baissé d'un cran mais au même moment tout a basculé...
Le beauf voulait aller dans les Everglades, à un endroit très éloigné d'où nous étions. Pat et moi avions envie de farniente et surtout nous n'avions pas envie de nous taper tant de route pour se retrouver ensuite sur la côte Est et se rendre dans les Keys. L'endroit où nous étions nous convenait et nous avions plus à explorer que nous n'avions de temps et d'envie pour le faire...
Quant à Beau-papa, il finit par admettre qu'il s'ennuyait de sa blonde et de ses fils et qu'il ne resterait pas 2 semaines. Enfin...le chat était sorti du sac.. Il n'avait pas envie d'être là tout simplement, d'où son insatisfaction. Belle-maman, déçue, pris la situation avec beaucoup de maturité, admettant qu'elle ne serait pas venue sans lui et de ce fait, elle se considérait heureuse d'avoir vécu son noël en famille, en Floride...
Je me demande si nous avons errer dans nos décisions, si nous n'avons pas été égoistes. Pat et moi nous suffisons, nous sommes bien ensemble et nous assumons pleinement nos choix la plupart du temps. Sauf que la famille, c'est la famille. C'est beaucoup plus délicat...
Si nous avions suivi le plan initial: quelques jours à Fort de Soto, traversée des Everglades, séjour dans les Keys... Peut-être nous serions-nous tous suivi??? Sauf que ce voyage était prévu depuis longtemps et il était clair pour nous que nous ne roulerions pas des heures et des heures si la côte Ouest nous convenait par son climat et ses paysages... Et, c'est nous ça... Rien de scellé, de coulé dans le béton, aucune rigidité: On vague au gré des jours et notre itinéraire se transforme sous nos yeux, de façon parfois surprenant.
7 commentaires:
Je te comprends...
Je serais ce type de voyageuse si j'avais davantage de cran et un homme plus "habile" en gestion des voyages et des itinéraires...
Je peux te dire que l'expérience nous amène à avoir plus de cran... c'est une roue..
Au début je me reposais beaucoup sur Patrick lorsque nous allions aux É-U car il parle vraiment mieux l'anglais que moi. Lui, il avait du cran Ado, il partait avec ses chums et ils se débrouillaient comme ils pouvaient... MOi, mon père nous amenait dans la haute-mauricie pêcher du doré...
Mais j'ai ça en moi et je deviens de plus en plus sure de moi, je m'exprime, j'ose.... Commence par un endroit pas trop loin..
xx
tu vois, mon homme ne parle pas "UN MOT" d'anglais... et sur la route, c'est moi le GPS...
J'aimerais me faire "surprendre", me laisser mener sans avoir à me préoccuper des panneaux et des trajets...
mais tu as raison... je vais essayer de voir pour un endroit pas trop loin !!
tu pourrais aller magasiner à Plattsburg...lolol... C't'une jOke!!!!!;-)
Mais tu sais, nous sommes deux à surveiller. Pat excelle à choisir le meilleur chemin (souvent plus long pcque plus beau..;-)) et moi à bâtir les itinéraires! Pas sur que Pat choisirait un itinéraire et bâtirait le tout seul de A à Z!
Non je sais que ça se fait pas mal à deux...
Mais c'est ça mon hic... mon homme n'y connais rien... :o/
Mais bon... je vais continuer à lire tes récits avec envie !! ;o))
;-)
PAs toujours drôle tout ça! Mais la photo de la petite famille est vraiment très très sympathique!
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