mercredi 8 août 2007

On repart vers le sud-ouest






M'étant mise à l'eau assez rapidement la veille, la levée du corp ne fut pas trop difficile. Heureusement, car la halte routière où nous nous trouvions était fort achalandée. Cafés, salutations à nos amis et pour nous reprîmes la 138 ouest. J'eus un petit moment de nostalgie car même s'il nous reste encore du temps pour remonter lentement vers la maison, je sais que nos vacances tirent à leurs fins!


Que voulez-vous, l'aventurière-gipsie a été réveillée en moi. Un monstre (sympatique au cheveux gris) a été crée!!! Je vis depuis quelques années en fonction de nos voyages, j'adore le mode de vie, la sensation de liberté, le cocon familial, la conception des itinéraires, la lecture de divers bouquins... Si j'avais commencé cette vie au début de la 20aine, j'aurais surement été du genre à voyager le sac au dos.


Chose certaine, nous avons bien fait d'avoir les enfants jeunes, car ils évoluent avec nous dans cette aventure. Ce sont de merveilleux compagnons qui ne rechignent jamais, au grand jamais sur le mode de vie que nous choisissons pour eux. Ils s'emballent pour des projets futurs autant que nous et profitent du moments présents sans chiâler de ne pas aller à la ronde ou de visiter les grandes attractions! Ils connaissent le côté wild de la Floride mais ne verront WaltDisney que de leurs propres chefs... Papa et maman étant allergique à la foule.


Aujourd'hui, nous sommes retournés à Sheldrake, l'endroit aux anses désertes, pour cueillir des chicoutais et des camarines noires. Le soleil brille, le fleuve miroite de magnificence... Cet endroit me parle. Dans une autre vie, j'ai dû être une amérindienne allant cueillir des baies dans un endroit semblable à celui-ci! Puis au village, traversant le pont (de la rivière Sheldrake) je vis une maman phoque et son petit batifolé dans cette rivière incroyablement limpide et d'un vert caraïbe à se jeter par terre. Nous réussîmes à stationner le motorisé un peu plus loin et descendîmes jusqu'à une petite baie que formait la rivière. Un paradis... un pur paradis... nous voyions le fond partout et ma gang ne put résister (c'est évident) à se saucer. Sauf que, c'était un paradis pour les mouches noires aussi, alors pendant leur baignade, je passai mon temps à me battre avec elles!


Nous sommes présentement à Rivière-Pentecôte à la plage de l'anse. Un endroit recommandé par Michel et Seb. C'est beau, dans le genre que j'adore, puisque les anses se succèdent les unes aux autres ainsi que les petites plages de sable blond. Pour venir ici, je vous jure que c'était assez extrême: un petit chemin de terre, étroit et comportant quelques trappes de sable. Pat a pris le temps d'aller vérifier où passer pour ne pas avoir de problèmes...


On se promène sur les caps de roches, on explore le rivage mais, les bébittes règnent en reines ici. IL y avait moins de moustiques en Minganie. Je m'ennuie un peu de Sheldrake et de Hâvre-Saint-Pierre même si le temps était plus frais!

2 commentaires:

gaétan a dit…

je crois partager la même passion que toi pour le voyage. Autant de plaisir à préparer le voyage que le voyage lui-même. Qu'importe le moyen de transport...

Caro et cie a dit…

En effet quel plaisir... que je savoure toujours autant!