mardi 22 avril 2008

Cuisson des aliments, hurlements et un Pat fringuant... Le 30 mars (1)

Regardez les motorisés sur le bord du lac...



Et Winnie, au loin derrière moi...


Dans le désert, il est très important de ne pas attendre pour manger son sandwich et de ne pas laisser le fromage trop longtemps hors de son emballage. Le vent du désert est si sec, sans aucune trace d'humidité, que quelques minutes suffisent à sécher, que dis-je, à cuire un sandwich. Et cela, même avec du pain d'une fraîcheur irréprochable et du jambon le plus juteux!


Petit réveil tranquille au Elephant Bute Lake. Ce matin, il n'y a pas un souffle de vent mais le soleil n'en a que plus de vigueur. Cependant, on ne perd rien pour attendre car les jours se suivent et se ressemblent, ce n'est qu'une question de temps pour que le vent se mette à nous décoiffer une fois de plus. Ainsi va le vent, il se calme complètement la nuit et le matin pour ensuite s'évergonder toute la journée... Une jolie tourterelle roucoule en bas près du lac et cette nuit les coyottes nous ont encore charmé avec leurs chants nocturnes. Les sons qu'ils produisent, ressemblent en fait, à croisement de hurlements de loups et d'aboiements de chiens. J'apprécie vraiment cette vie sauvage qui nous entoure.


Nous sommes allés nous promener et quelques campeurs sur le bord du lake, ont des airs, des allures de lendemain de veille. Une fille est assise, la tête dans les mains sur le bord de sa voiture à l'ombre. D'autres sont couchés sur des tentes que le vent d'hier a brisé ou détruit. Certains s'en remettent avec une bonne bière pour se replacer les esprits... Mais bon, ils sont loin d'être majoritaires et nous n'avons entendu aucun bruit!

Pat est fringuant et il nettoie le motorisé qui a, tout comme nos narines, une bonne couche de poussière du désert sur sa peinture immaculée... En utilisant un minimum d'eau, évidemment! Mais il a envie de bouger, de prendre soin de ses affaires. Un bon signe de sa guérison presque totale!

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