Depuis Détroit, la neige se fait rare. Difficile de croire qu'il peut y en avoir autant chez nous. Je sais que les grands lacs, immense étendue d'eau douce, adoucissent le climat mais, la différence me semble disproportionnée. Cependant, le feuillage et la verdure faisaient défaut ce qui rappellait que c'est bel et bien l'hiver.
Le printemps ne commence à se montrer le bout du nez que depuis l'Oklaoma. On sent que le fond de l'air est plus chaud, les feuilles apparaissent et certains champs sont d'un vert éclatant. Avant Oklaoma city, les champs étaient innondés comme sur les rives du Saint-Laurent autour de la 40 au printemps. Les terres sont basses mais propices à la culture. Maintenant, autour de nous, des collines dénudées à perte de vue où broutent toutes sortes de vaches. N'étant pas une spécialiste en la matière, je vais m'abstenir d'essayer de vous en nommer. Nous avons traversé le National Grassland: collines et petits canyons à perte de vue. Magnifique!
Un vrai dépaysement est maintenant palpable, surtout depuis que nous avons mis les pieds au Texas. 30 heures de route plus tard et 2 900 kilomètres plus loin!!!! . Je suis dépaysée, je me sens loin de chez moi.
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