jeudi 17 avril 2008

Fièvre et froideur.. Le 28 mars (1)

Vestiges du village où vivaient les Jornada Mogollon..

D'autres vestiges..

Valley of fire... Immense coulée de lave!


Pat, l'air malade...



La vie réussit à s'implanter presque partout. Même dans les mauvaises terres (El Mapais, comme ils les appellent)!




Pat ne feelait pas bien hier... Cette nuit, il a fait énormément de fièvre et il a très mal dormi. Un vrai poulet BBQ! Il n'a pas faim mais il boit sans cesse. Sa gorge, sa tête et son ventre lui font mal. Disons que ce n'est pas la grande forme...

Nous nous sommes levés assez tard, surtout en considérant le décalage de 2 heures. Moi vers 8h30 et Pat vers 9h30. Même l'arôme du café que j'avais préparé ne lui donnait pas envie de sortir du lit. Je suis partie seule vers les sentiers où se trouvent les vestiges de l'ancien village de la tribu qui a gravé les pétroglyphes dans la pierre, les Jornada Mogollon. Malgré la chaleur, j'ai enfilé jeans et bottes de marche afin de m'assurer d'être protégée advenant une rencontre avec un serpent à sonnette même si je leur ai demandé de se tenir en distance, de me laisser admirer ce qui m'entoure en paix. Et, jusqu'à maintenant, ça semble fonctionner!

Ensuite, nous sommes partis vers Valley of Fire: une énorme coulée de lave, qui a jaillit de terre pendant des années, que vous pourrez observer si vous allez voir cette région sur google satellite. Pat avait un petit regain d'énergie mais là-bas, le vent soufflait, soufflait et soufflait encore. Plus que ce que nous étions habitués depuis le début de nos vacances dans le désert. Et, c'est peu dire!! Tout les restaurants, les magasins, les dépanneurs, les stations services portaient le nom de FOUR WINDS. On a compris que le vent arrivait de toutes les directions et qu'il s'engouffrait entre les montagnes au nord, envahies par les nuages et le brouillard, entrainant avec lui fraîcheur et froideur! J'étais transie de froid. Pat encore plus.


Nous étions sensés grimper au sommet du mont Appache mais pour cela, il fallait monter en altitude. Rien pour nous aider à nous réchauffer. Finalement, nous sommes retournés vers le camping, là ou seul le vent du sud-ouest soufflait son air chaud sur nos chairs glacées! Et puis, je l'avoue, j'avais une folle envie de retourner me balader dans les collines à travers le pétroglyphes.


Pat est à nouveau très chaud. Je n'ai pas de thermomètre, je l'ai laissé à la maison. Mais, il est brûlant et il est l'ombre de lui même. C'est rare que je l'aie vu malade à ce point. Je m'en vais donc déambuler dans les collines pendant qu'il surchauffera dans le winnie....

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quelle poisse d'être malade en plein désert ;-)

J'ai vu un homme qui murmurait à l'oreille des chevaux dans un film de et avec Robert Redford, maintenant je connais quelqu'un qui parle aux serpents à sonnette en leur demandant de se tenir à distance !! Bravo championne.

Caro et cie a dit…

lolol.... J'avais pas fait le lien!!!;-)